janvier 12, 2023

2,7 milliards de dollars consacrés à la recherche et des décennies de travail acharné rapprochent la collectivité des personnes atteintes du diabète de type 1 de la découverte d’un traitement curatif.

Grâce à des progrès récents, les personnes atteintes du diabète de type 1 (DT1) pourraient être débarrassées de leurs glucomètres et de leurs injections d’insuline pendant des années, voire des décennies. Le programme de thérapies cellulaires de la FRDJ investit dans la recherche et les essais cliniques afin de mettre au point et d’offrir des thérapies qui changeront la vie des patients en réintégrant des cellules saines productrices d’insuline dans l’organisme des personnes atteintes du DT1.

La FRDJ est le chef de file des organismes axés sur la guérison du DT1 depuis que deux familles l’ont fondée en 1970, afin de trouver des remèdes pour leurs enfants. Le docteur Aaron Kowalski est présentement le chef de la direction, mais il a passé de nombreuses années à titre de membre, puis de chef de l’équipe scientifique de l’organisme. S’il travaille professionnellement dans le domaine du diabète depuis longtemps, sa propre famille est touchée par la maladie depuis bien plus longtemps : plus de 40 ans.

Mon frère Stephen a été diagnostiqué avec le diabète de type 1 à l’âge de 3 ans en 1977 et a été mis sous traitement avec deux injections d’insuline animale par jour et des tests de glycémie urinaire. J’ai été diagnostiqué à 13 ans en 1984.

JDRF International CEO Aaron Kowalski, Ph.D

Bien que de nombreuses avancées technologiques aient permis depuis lors d’améliorer les soins et le traitement du DT1, la quête pour une cure demeure. L’un des moyens connus pour enrayer la maladie consiste à remplacer les cellules bêta qui ont été détruites par des cellules qui fabriquent de l’insuline et à les protéger, afin qu’elles puissent fonctionner très longtemps.

Aujourd’hui, des milliers de personnes atteintes du DT1 ont vu leur taux de glycémie normalisé grâce à une greffe. Cette technologie demeure toutefois limitée à un petit nombre de personnes en raison des difficultés liées à la production de cellules bêta et de la nécessité d’une immunosuppression chronique.

La thérapie de remplacement cellulaire a constitué un domaine d’intérêt majeur pour la FRDJ, et la dernière avancée concerne les îlots de Langerhans dérivés de cellules souches. La FRDJ est un chef de file en recherche sur les cellules souches depuis le début, finançant plus de 150 millions de dollars depuis 2000, et plusieurs essais cliniques révolutionnaires pourraient enfin déboucher sur une solution.

Les îlots dérivés de cellules souches pourraient fournir une source illimitée qui permettrait théoriquement à toute personne atteinte de diabète de type 1 de bénéficier de cette thérapie.

JDRF International CEO Aaron Kowalski, Ph.D

La FRDJ et le JDRF T1D Fund – un véhicule de philanthropie de risque fondé en 2016 – sont convaincus que la concurrence stimule l’innovation et que plusieurs tirs au but valent mieux qu’un, et ont effectué plusieurs investissements importants dans les technologies de remplacement des cellules. Le chef de la direction de la FRDJ est persuadé que la question n’est pas de savoir si les greffes de cellules souches seront accessibles aux personnes atteintes de DT1, mais uniquement quand elles le seront. 

Rien ne pourrait davantage transformer notre vie que de nous défaire de nos pompes, de poser nos stylos à insuline et de fabriquer à nouveau notre propre insuline. J’en rêve tous les jours, pour mon frère Steve et moi, et pour toutes les personnes touchées par le diabète de type 1.

JDRF International CEO Aaron Kowalski, Ph.D